LIBRAIRIE JEAN-LOUIS ETIENNE

LIBRAIRIE JEAN-LOUIS ETIENNE

DECOUVERTE DE BARBARA ABEL

La valeur n’attend pas le nombre des années.

Petit portrait de Barbara Abel.

 

En 2002, Barbara Abel fait une entrée remarquée dans le monde du polar avec un petit chef d’œuvre de cruauté, d’humour noir et de suspense : « L’Instinct maternel ». Séduit, le jury du Festival de Cognac lui décerne le premier prix, ce qui implique un tirage minimum de trente mille exemplaires dans la légendaire collection « Le Masque ».

 

Comment une aussi adorable jeune femme en est-elle arrivée à torturer, mutiler et assassiner sur papier autant d’innocentes personnes ? Et à récidiver dans d’autres romans, avec la complicité de son éditeur ?

 

Née à Bruxelles le 3 décembre 1969, Barbara [Potier Ferreira] Abel écrit depuis qu’elle sait tenir un stylo en main et marque dès l’âge de quinze ans un intérêt prononcé pour le théâtre. Elle suit les cours d’art dramatique à l’Académie d’Etterbeek et, après une licence en philologie romane à l’Université Libre de Bruxelles, des cours à l’École du Passage à Paris. Elle exerce quelque temps ses talents de comédienne dans des spectacles de rue. Avec la complicité de son ami Gérard Goffaux, elle écrit une pièce de théâtre, « L’Esquimau qui jardinait » qu’elle interprète à Bruxelles (au théâtre « La Samaritaine » en février 1995, avec Daniela Bisconti, ensuite à la péniche-théâtre « Agami » en octobre de la même année)  et au festival de Spa (août 1995).  Tout sépare Léa et Louise, dix ans d’écart et un fossé social : la première est  « art director » dans une agence de publicité, l’autre est épicière. Elles n’auraient jamais dû se rencontrer et se retrouve bien malgré elles dans la même chambre d’une maternité. Le premier bébé de Léa, une petite fille, est placé en observation tandis que Louise vient d’accoucher de son troisième garçon. La confrontation entre les deux femmes, toute orageuse qu’elle est au début, évolue au fil des jours pour devenir une leçon de vie donnée par Louise. Barbara Abel a tenu le rôle de Léa. L’auteur assouvi aussi sa passion des planches en participant à l’aventure de la péniche « Agami ». Créée par l’association « Larguez les amarres » en septembre 1995, la péniche devient une salle de théâtre à l’initiative du propriétaire, qui y habitait depuis quatre ans et organisait occasionnellement des fêtes et des concerts. « L’esquimau qui jardinait » a été la deuxième pièce jouée dans ce lieu insolite.

 

Á l’occasion d’une interview lors du premier festival « Total Polar » en janvier 2004, Barbara Abel avoue avoir découvert Raymond Chandler et Dashiell Hammett dans une collection policière avec des femmes à poil en couverture (collection « Carré noir » de Gallimard, N.D.L.R.), et enfin le déclic : dans une interview accordée au « Soir magazine » du 3 juillet 2002, elle confesse : Enceinte de quatre mois, je faisais du shopping dans une grande surface. Une femme, qui venait d’accoucher, me propose de me donner des vêtements de grossesse. Elle insistait beaucoup, au point de me demander de la suivre chez elle […] Par ma grossesse, j’étais forcément plus sensible à la disparition d’enfants, à la maltraitance. Je me suis inspirée de ce climat effrayant pour mon roman.

 

Face à l’enthousiasme du jury cognaçais, de l’éditeur, des critiques et des lecteurs, Barbara récidive avec « Un Bel Âge pour mourir » (sélectionné pour le « Grand Prix du roman d’aventures ») en 2003 et « Duelle » (collection « Le Masque », grand format) en 2005. Après deux nouvelles noires publiées au Québec et en Belgique, un nouveau roman est prévu pour avril 2006. Avec « La Morty en écho », l’auteur nous promet beaucoup d’innovations par rapport à ses trois premiers romans, au point de vue du style et de la narration. En attendant de découvrir la nouvelle Barbara Abel, nous vous proposons un aperçu de son œuvre.

 

Le nom de Gérard Goffaux aura sans doute intrigué les amateurs de BD. Scénariste, dessinateur, enseignant, le compagnon de Barbara Abel est en effet le père de Max Faccioni, anti-héros hard boiled qui a fait sa première apparition en 1982 dans  le « Journal illustré le plus grand du monde », ensuite dans « Spirou » et « Le Lombard »  avant d’être réédité dans la collection « petits meurtres » des éditions du Masque.  On sent filtrer dans ses récits l'influence des grands romanciers américains Hammett et Chandler ainsi que du ciném  a noir des années  40 et 50. D’autre part, Goffaux — alias Goff —  est le seul dessinateur belge contemporain à avoir publié sa propre série aux Etats-Unis où il travaille aussi à la réalisation de story-boards pour Hollywood. Les aventures de Max Faccioni ont également été publiées en Italie. Gérard Goffaux a également réalisé les dessins de l’adaptation de « La Fille de la Nuit », roman de Serge Brussolo. (trois volumes parus : « Jane Doe » (2003), « Netty Dogan » (2005) et « Virginia Callahan », éditions Albin Michel.)

 

Bibliographie commentée

 

1. L'Instinct maternel. Roman.

Paris, Librairie des Champs-Élysées, collection « Le Masque », n° 2466, 2003. 18 × 11 br. Couverture imprimée, 382 p.

Édition originale

Achevé d'imprimer en avril 2002.

 

Réédition :

-    Paris, France Loisirs, collection « Thriller », 2003. 20 × 13 br. Couverture illustrée, 397 p.

Achevé d'imprimer en mai 2003.

 

Traduction :

-    Tödliche Hoffnung. München, Wihelm Heyne Verlag, n° 13877, 2005. 19 × 12 br. Couverture illustrée (photo couleurs signée Plant), 348 p. Traduction de Ingeborg Hebel.

Première édition allemande.

Achevé d'imprimer en décembre 2003.

 

Jeanne et Richard Tavier jouent la comédie du couple parfait dans le milieu huppé qu’ils fréquentent. En fait, Richard délaisse sa femme depuis qu’il a appris qu’elle ne peut pas avoir d’enfants. Lors d’une scène de ménage, Jeanne pousse son mari dans l’escalier et celui-ci se brise la nuque. La voici jeune veuve et héritière de la fortune de son cher époux. Mise au courant de la situation, Edwige, l’amie intime, la réconforte et couvre le crime. Á l’ouverture du testament, tout s’écroule : Richard lègue l’entièreté de son patrimoine à une inconnue, une jeune Portugaise en situation illégale du nom de Suzanna Da Costa.  Tous les biens sont au nom de Richard, Jeanne pourrait hériter de la moitié de la fortune de son beau-père à la condition d’avoir un descendant mâle, ce qui est impossible du fait de sa stérilité. Elle décide alors de retrouver la jeune femme et de la faire disparaître, seule chance pour elle de ne pas se retrouver à la rue. Elle retrouve Suzanna, échafaude un plan machiavélique pour la faire disparaître… avant de se rendre compte qu’elle est enceinte. Elle modifie alors son plan et décide de la séquestrer afin de lui voler son bébé. Pour donner le change auprès des amis de Richard, elle simule une grossesse. Elle sombre alors lentement dans la folie, alors que le ventre de sa « mère porteuse involontaire » s’arrondit.

 

Couronné par le Prix du roman Policier du Festival de Cognac, ce premier roman n’a rien à envier aux meilleures productions des maîtres du suspense. Que ce soit l’originalité du thème choisi (utilisé pour la première fois dans le polar, selon Claude Mesplède), le sens du suspense ou la psychologie des personnages. Pour Serge Brussolo, alors directeur littéraire aux éditions « Le Masque », « L’Instinct maternel » relève du mystère psychologique. De la satire au vitriol des milieux mondains parisiens, l’auteur évolue vers un huis clos quasi-total, Jeanne se trouvant retranchée avec Suzanna pour échapper à la police. Un autre personnage qui avait fait jusqu’alors quelques timides apparitions prend alors de plus en plus d’importance : une petite voix dans sa tête qui la pousse à commettre des meurtres de plus en plus horribles dans l’intérêt du bébé (et de l’héritage) à venir. Sournoisement, Barbara Abel provoque un malaise croissant chez le lecteur, souffle le chaud et le froid, fait naître de faux espoirs et provoque une tension qui connaît son apogée au cours de la scène finale. Conséquence logique du succès en librairie, les droits de ce premier roman viennent d’être achetés pour une adaptation en téléfilm.

 

Le Prix du roman Policier du Festival de Cognac a remplacé le « Prix Mystère et Cognac de la Nouvelle » en 1983 Décerné au cours du Festival du Film Policier, il consacre la première œuvre d’un jeune auteur francophone dans le domaine du roman policier. En 2002, le jury qui a choisi « L’Instinct maternel » était composé de Andrea Ferreol, Patrick Cauvin, Claude Chabrol, Didier Imbot, Robert Sabatier et Françoise Xenakis. Celle-ci aurait proposé une préface au roman, à la condition que Barbara Abel modifie la fin de celui-ci, ce qu’elle a refusé de faire. Le lauréat est assuré d’une publication dans la collection « Le Masque » avec un tirage minimum de trente mille exemplaires. Le prix est remis par le lauréat de l’année précédente : Barbara Abel a reçu le prix des mains de Bertrand Puard (« Musique de Nuit », coll. « Le Masque », n° 2449 ) En 2003, c’eszt au tour d’Anne Cécili pour son roman « Bon Baiser du purgatoire » (n° 2476 ). En 2004, le prix a été attribué à Jean-François Fournel pour « Mortels Enfantillages » (n° 2486) et en 2005 à Bernard Jourdain, auteur de « Dernier Frissons » (n° 2495 ). On retrouve au palmarès du « Prix du roman Policier du Festival de Cognac » des auteurs qui ont persévéré avec succès dans la voie du polar, entre autres Fred Vargas (« Les Jeux de l’amour et de la mort », 1986, n° 1827 ), Paul Halter (« La Quatrième Porte », 1987, n° 1878 ) ou Andrea H. Japp (« La Bostonienne », 1991, n° 2092 ). Ce prix est à ne pas confondre avec le « Prix du Salon du Polar de Cognac », attribué chaque année au cours dudit salon.  « Duelle » a été sélectionné pour ce prix en 2005.

Pour plus d’informations concernant ces deux prix, les éditions « Le Masque » et le « Prix du Roman d’Aventures », prière de consulter le « Dictionnaire des Littératures policières », ouvrage collectif sous la direction de Claude Mesplède (deux volumes, Éditions Joseph K, 2003).

 

 2. Un Bel Âge pour mourir. Roman.

Paris, Librairie des Champs-Élysées, collection « Le Masque », n° 2471, 2003. 18 × 11 br. Couverture imprimée, 443 p.

Édition originale

Achevé d'imprimer en septembre 2003.

 

Traduction :

-    Nicht schöner als der Tod.

München, Wihelm Heyne Verlag, n° 43011, 2005. 19 × 12 br. Couverture illustrée (photo couleurs signée Akodo Ida), 350 p. Traduction de Ingeborg Hebel.

Première édition allemande.

   Achevé d'imprimer en mars 2005.

 

Fringante sexagénaire, France Wasquet-Riot a son ambition personnelle et sa galerie d’art comme seules raisons de vivre.  Vénale et vaniteuse, elle a décidé d’acquérir en vente publique « La Valse du destin », tableau de Herbert Lieben, peintre adulé par les critiques mais encore inconnu du grand public. Afin d’avoir suffisamment d’argent pour soutenir les enchères, elle décide unilatéralement de vendre la maison de Paul, son second mari, et ainsi d’expulser Marion, la fille de celui-ci. Paul fait alors bien opportunément une crise cardiaque. Costumière de théâtre, Marion vit seule avec Ludo, son fils de cinq ans. Sa situation financière ne lui permet pas de déménager, mais sa belle-mère n’en a cure : elle a décidé d’utiliser tous les moyens — légaux ou non — afin d’obtenir le tableau qu’elle convoite. Le petit Ludo devient alors l’otage du conflit entre les deux femmes. Marion trouvera un allié inattendu en la personne de l’inspecteur Kestaire, qui soupçonne la galeriste d’avoir assassiné son mari. Au cours de son enquête, il se rend compte que l’ascension sociale de France est un chemin parsemé de morts suspectes.

 

Nouvelle variation sur le thème de la réussite sociale à tout prix, ce deuxième roman a toutes les qualités de « L’Instinct maternel », mais en mieux ! Impossible de trouver France sympathique, malgré un physique agréable et ses efforts de séduction : arrogante, hypocrite, méprisante, vénale et manipulatrice, elle est de plus une snob inculte (je n’en veux pour exemple qu’elle sert le Champagne dans des coupes. Il y a là de quoi se mettre définitivement à dos les œnophiles !) Ce portrait peu flatteur est néanmoins nuancé par des flash-back sur son enfance, vécue sous la coupe d’un père tyrannique. Marion est l’opposé de France et conquiert d’emblée la sympathie du lecteur. Elle perd sa candeur lorsque sa belle-mère s’en prend à son fils et devient alors la parfaite allégorie de la lionne défendant son petit. Les personnages secondaires — souvent promis à un sort peu enviable — ne manquent pas non plus d’épaisseur, qu’il s’agisse de Hélène, la meilleure amie de Marion, ou de Renaud Cuvelier, jeune promoteur immobilier aux dents longues. N’oublions pas non plus le milieu du théâtre (qui est un univers bien connu de l’auteur), l’inspecteur Kestaine, les SDF du métro de Paris parmi lesquels Marion devra se réfugier, etc… Barbara Abel ne ménage pas les nerfs de ses lecteurs, que ce soit par un suspense rondement mené, une série de rebondissements tous plus inattendus les uns que les autres ou des scènes éprouvantes telle une tentative de viol auquel Marion échappe par un réflexe salutaire (et très douloureux pour l’agresseur) ou le petit Ludo s’écroulant, les pieds en sang, après avoir marché sur des éclats de verre. Á chaque page, la situation la plus anodine peut cacher un piège tendu par France, et les instants les plus sécurisants sont ceux qui précèdent un évènement horrible.

 

Le Prix du Roman d’aventures a été créé en 1930 par Albert Pigasse. Il récompense chaque année un auteur par un tirage de 50.000 exemplaires dans la collection « Le Masque ». Parmi les lauréats prestigieux, on peut retenir Pierre Véry, Stanislas-André Steeman, Boileau-Narcejac, Charles Exbrayat, Paul Kinnet, Ruth Rendell, Patricia Cornwell, Serge Brussolo ou Jean-Pierre Andrevon.

 

3. Duelle. Roman.

Paris, Librairie des Champs-Élysées, collection « Le Masque Grand Format », 2005. 20,5 × 13 br. Couverture illustrée (photo en couleurs signée Hélène Troïka). 382 p.

Édition originale.

Achevé d'imprimer en janvier 2005.

 

Rééditions :

-    Paris, Le Grand Livre du mois, 2005. 20,5 × 13 rel. cart. Couverture illustrée (photo en couleurs signée Hélène Troïka). 382 p.

Rejaquettage de l’édition originale parue aux éditions « Le Masque »

Achevé d'imprimer en janvier 2005.

-    Paris, Librairie générale française, collection « Le Livre de poche » (à paraître au deuxième semestre 2006)

 

Traductions :

-    Traduction en russe (à paraître en 2007)

-    Traduction en espagnol (idem)

 

Á 35 ans, Lucy a toutes les apparences du bonheur : femme au foyer, mariée à Yves, photographe professionnel, et mère de deux enfants. Seule ombre au tableau : elle est une enfant adoptée et ne connaît pas ses parents biologiques. Elle sait que sa mère s’appelle Adeline Lebrun mais n’a jamais eu de contact avec elle. Lorsque Sylvie Desmond, animatrice du reality-show « Devine qui est là ? » débarque chez elle, Lucy est persuadée que sa mère cherche à la revoir. Sur le plateau de « TV Direct’s Life », Lucy a un premier contact avec la mystérieuse personne reste en coulisse : une voix off déclare qu’elle a été en contact avec elle une fois dans sa vie, le jours de sa naissance, mais qu’elle ne s’en souvient pas ! …vous avez deviné ? Je m’arrête ici parce que j’ai toujours entendu dire qu’on ne raconte pas une intrigue policière… Pour Lucy, par contre, c’est à ce moment que le cauchemar commence

 

Pas de prix littéraire pour ce roman mais déjà une publication en grand format, ce qui est une autre forme de reconnaissance. On ne peut être qu’admiratif  devant l’imagination de l’auteur : non seulement « Duelle » est un roman à l’intrigue tout à fait originale, mais celle-ci est construite à la façon des poupées « matriochkas », l’apparente résolution d’une énigme dévoilant par un coup de théâtre une situation plus terrible encore. Contrairement aux deux premiers romans, il n’y a pas de victime innocente dans « Duelle », chaque membre de la famille ayant — à des degrés divers —un squelette dans le placard. Le travail de documentation (entre autres sur le milieu de la télévision) est également à souligner, de même que le lieu de l’action : un quartier de Saint-Gilles, commune bruxelloise où habite Barbara Abel.

  

4. Le Visage de la haine. Nouvelle.

In « Boucs émissaires. 12 auteurs de polars contre le racisme » Recueil sous la direction de Gaëlle Brocvielle et Maurice Chalon. Montréal, Images culturelles / Les 400 coups, 2005. 20,5 × 16 br. Couverture imprimée, pp. 135 à 159.

Édition originale

Achevé d'imprimer en mars 2005.

 

5. Métro-Boulot-dodo. Nouvelle.

In hebdomadaire « Flair », Bruxelles, 27 juillet 2005 pp. 56-57. Illustration de Sandra Cabezuelo.

Une jeune femme prend le métro de Bruxelles chaque matin. Elle est victime d’attouchements de la part d’une main invisible et se prend au jeu.

Parution pré-originale.

 

Traduction :

Handspiel

Traduction en allemand par Margret Schmitz et Jean-Louis Étienne

Tirage artisanal de quatre exemplaires numérotés en feuilles

Achevé d’imprimer le 3 décembre 2005.

 

6. La Marelle. Conte.

In trimestriel « Encre noire », n° 41. Engis, Éric Albert, 1er trimestre 2006.

Parution pré-originale.

 

7. La Mort en écho

Paris, Librairie des Champs-Élysées, collection « Le Masque grand format », 2006. 20,5 × 13 br. Couverture illustrée (photo en couleurs)

Á paraître le 12/04/2006).

Dans un petit village de la Drôme, en 1930, la douce Madeleine, enceinte, se voit contrainte d’épouser un homme qu’elle n’aime pas. Quelques années plus tard, le mari meurt subitement d’un mal insidieux. Et lorsque Madeleine est retrouvée assassinée dans le lit conjugal en compagnie de son amant, les gens du village n’hésitent pas à mettre ce double crime sur le compte d’une justice fortuite. En 1960, Marie et Thomas rachètent la maison à bas prix. Le couple y mène une vie sans histoire. Lorsque après dix ans Marie est enceinte, elle espère avoir déjoué le mauvais œil. L’enfant qu’elle porte sera pourtant une véritable bombe à retardement. A 26 ans, Manon quitte le village de son enfance et habite aujourd’hui Valence, avec Théo, son compagnon. C’est au moment où ils décident de fonder une famille qu’un étrange personnage vient s’installer juste au-dessus de chez eux. Monsieur Darmont est un vieux monsieur solitaire qui recherche ardemment la compagnie de ses jeunes voisins, au risque de devenir de plus en plus envahissant. L’existence de Manon va alors se trouver bouleversée par la pesante histoire d’un passé dont elle subira toutes les conséquences. « La Mort en écho » : trois époques, trois femmes, trois crimes. Et si l’histoire ne cessait jamais de se répéter ?



30/01/2007
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